Née au Djolof, un ancien royaume du Sénégal ,  elle fut ancienne esclave puis propriétaire africaine de plantation et abolitionniste en Amérique.

Elle est née, Anta Majigueen Njaay, en 1793 au Sénégal actuel, au Jolof, dans une partie de l’Afrique de l’Ouest qui a

Selon la tradition wolof, une figure mythologique nommée Njaajaan Njaay établit le royaume Jolof qui existait entre 1200 et 1550. Par son père, Anta était une descendante de Njaajaan  Njaay et portait ce nom. Sa mère avait aussi des ancêtres qui détenaient le titre de « Buurba Jolof » ou roi des Wolofs. Bien que les lignées soient contestées, on croit qu’elle fut de la famille royale régnante  de l’époque , au Jolof. Elle serait la sœur à Lat Codou Madjiguène Ndiaye (Buurba Jolof en 1840), à Birayambe majiguène (devenu Buurba Jolof en 1850) et fille de Bakar Cor Ndiaye.

Le Jolof , à l’époque , était secouée par une guerre féroce entre le peuple majoritaire wolof et la minorité peule. Les raids d’esclaves étaient fréquents lors de violences incessantes qui ont laissé de nombreux petits villages déserts, car les habitants avaient  soit été enlevés pour être en esclavage soit ils avaient fui pour sauver  leur vie. [2]

Après une intensification de la crise en 1790, Anta a été capturée en 1806 alors qu’elle avait environ 13 ans, probablement lors d’un raid des Tyeddo du Futa Toro. Une autre version voudrait qu’elle ait été kidnappée lors d’un raid du « Damel » du Cayor (Roi du Cayor) Amary Ngoné Ndella sur le Jolof.

Anta Majigeen Njaay fut capturée et vendue comme esclave à Rufisque où elle embarquera pour Cuba via l’île de Gorée . Elle avait 13 ans.

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